Quel est l’impact réel du carbone sur le réchauffement global ?

Publié par Team Rédaction
22/03/2022
Il est désormais acquis pour la plupart qu’il y a une corrélation entre réchauffement global et émission de carbone. En effet, le CO2, est un gaz à effet de serre, c’est-à-dire que sa concentration dans les couches atmosphériques de notre planète agit comme une paroi réflectrice, bloquant les rayonnements solaires infra-rouges (la chaleur) entre la croute terrestre et l’atmosphère, faisant croitre la température globale à la surface de notre planète.

Et si l’humanité devenait neutre en émission de carbone demain ?

Le CO2 en sur concentration dans l’atmosphère implique d’autres effets délétères sur l’environnement, mais dans nous nous focaliserons ici principalement sur la hausse des températures.
Notre article est inspiré de l’excellent travail de vulgarisation fait par Rodolphe Meyer, et parue le 14 Mars 2022 sur la chaine youtube « le reveilleur ».
Il est admis que même si l’humanité stoppait net toute émission de CO2, la température globale de notre planète continuerait de croitre. En effet, le carbone déjà émis mettra du temps à être dissout dans les océans ou capté par la végétation (Les deux leviers majeurs de la fixation de carbone.), et continuera donc à avoir un impact sur le climat. C’est ce qu’on appelle l’effet d’entropie.
Alors, quel est l’incidence réel de l’entropie sur le climat, autrement dit, si l’humanité avait un bilan net d’émissions de carbone de 0, que nous arriverait il ?

On parle ici de bilan net neutre en émissions, c’est-à-dire que nous venons par l’activité humaine (Et TerraBioDAO s’inscrit dans ce model) fixer autant de carbone que nous en émettons.
Premièrement regardons de coté de a concentration atmosphérique du carbone. D’après le 5ème rapport du GIEC, la teneur en CO² aura tendance à diminuer. Environ 60% des émissions excédentaire sont ainsi captées, principalement par les océans, et ce en une centaine d’années.
Le processus de captation du carbone par les océans, se déroule en plusieurs temps. Tout d’abord, le carbone est absorbé par les couches supérieures des océans, acidifiant ces couches par la création d’ion bicarbonate.

Le processus du carbone

Un second processus permet la descente du carbone vers les couches inférieures, en se transformant en carbonate de calcium, le carbone « coule » ainsi vers les couches sédimentaires pour se fixer.
Mais ce mécanisme est long. Ainsi, pour éliminer 15% supplémentaire, (portant à 75% la baisse du surplus initial.), il faudra près de 1000ans, et pour éliminer les derniers excédents de carbone, nous passons sur des échelles de temps de plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’années.

Le processus de captation du carbone par les océans, se déroule en plusieurs temps. Tout d’abord, le carbone est absorbé par les couches supérieures des océans, acidifiant ces couches par la création d’ion bicarbonate.
Un second processus permet la descente du carbone vers les couches inférieures, en se transformant en carbonate de calcium, le carbone « coule » ainsi vers les couches sédimentaires pour se fixer.

Mais ce mécanisme est long. Ainsi, pour éliminer 15% supplémentaire, (portant à 75% la baisse du surplus initial.), il faudra près de 1000ans, et pour éliminer les derniers excédents de carbone, nous passons sur des échelles de temps de plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’années.

Nous constatons donc une baisse rapide dans une premier temps, puis de plus en plus lente de la concentration en carbone de l’atmosphère terrestre. Voyons désormais quel est l’effet de cette baisse sur le climat.
Différents modèles existent, mais tous s’accordent sur le fait que même si nous devenions instantanément neutre en carbone, la température moyenne du globe continuerait de croitre, selon les estimations, entre +1,10°c et + 1,75°c sur le prochain siècle.

Pour le dire autrement, alors que le climat de 2020 nous inquiète déjà, les émissions actuelles de gaz à effet de serre, n’auront produit l’essentiel de leurs effets sur la température qu’autour de 2040.
Il est donc facile de présager l’avenir de notre planète si rien n’est fait.

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